Un sujet d'actualité sous couvert de science-fiction!


Et si des extra-terrestres carnivores envahissaient notre planète et élevaient les humains en batterie pour s’en repaître ? Copiant les méthodes que ceux-ci appliquent sur les poulets ou les porcs ?
Le dernier livre de Christian Vellas, « Qui a mangé mes enfants ? », grossit le trait pour dénoncer les excès et les dérives des élevages industriels. Son ton parfois léger cache un vrai malaise : se nourrir de bétail ou de volaille, besoin légitime de l’homme omnivore, ne doit pas conduire à produire de la viande au kilomètre, sans aucun respect pour les animaux.
Autre sujet de ce livre, la résistance de l’humanité dominée par une civilisation plus avancée venue de l’espace. Qui n’a qu’une issue pour échapper à ses envahisseurs : se réfugier dans les profondeurs de la Terre et inventer un nouveau mode de survie.

Une nouvelle clôt cet ouvrage : « Le dernier homme perché ». L’explosion d’une supernova, à des millions d’années-lumière, a anéanti toute vie sur Terre. Seuls rescapés, un homme, sa vieille femme et ses deux filles, ont pu se réfugier sur un arbre isolé en mer. Soit un mâle et deux femelles en âge de procréer. Une situation biblique, car il faut envisager de repeupler la planète…


Extraits de "Qui a mangé mes enfants"


« Pourquoi les Ogres venus de l’espace tenaient-ils à conserver la race humaine ? Par appétit. Ils étaient carnivores. Pour eux, les humains n’étaient qu’une réserve de viande. Du gibier. Au même titre que la plupart des autres animaux peuplant la Terre. Mais c’était un gibier de choix, une gourmandise vite devenue indispensable. Au début, ils se contentèrent de nous traquer dans les vastes réserves où ils avaient rassemblé la jeune population épargnée. »


« Un Italien, du nom de Gaetano Novacasa, se morfondait dans les profondeurs de la Rome souterraine. Il était laid. Un grand nez et de petits yeux. Une bouche édentée et un gros ventre. Les femmes se détournaient de lui, alors qu’il avait un tempérament de feu… Il souffrait. Fantasmait.
Quand il apprit qu’un élevage d’hominelles existait à quelques dizaines de mètres au-dessus de ses oreilles décollées, il devint fou ! Cinq cents filles de quinze ans privées de mâle… Un fabuleux harem. Dont il pourrait jouir s’il parvenait à se mêler à leur troupeau. Ce n’était que des corps sans cervelle ? La belle affaire ! Il ne leur demanderait pas d’inventer la poudre ! Elles le trouveraient séduisant, puisqu’unique. Pas de rival, aucune concurrence. Il serait l’indispensable étalon. Profiter d’une situation aussi exceptionnelle valait certainement la prise de quelques risques.
Novacasa parvint effectivement à se mêler aux hominelles et put assouvir ses besoins sexuels. Sans limite. Mais l’abondance freina rapidement ses ardeurs. Trop c’est trop ! Passer son temps à ce cacher entre les croupes des hominelles, à faire attention de n’être jamais dans le champ des caméras de surveillance, à trembler quand les gardiens venaient trier les femelles pour l’abattoir…
Au bout d’un mois, Novacasa voulut fuir. Il n’en eut pas le temps. C’est la tache noire de sa barbe, qui n’avait cessé de pousser et un peu trop haute pour être confondue avec quelque autre toison, qui le fit repérer sur les écrans. Aussitôt capturé, il fut émasculé par les Ogres farceurs. Qui le laissèrent repartir, jeu cruel, vers sa cité souterraine. Le garder comme Foutoir ? Certes pas ! Il était vraiment trop laid.
Novacasa put ainsi revenir raconter ses aventures. Qu’il concluait toujours en soupirant tristement :
 « J’ai peut-être été le père de quelques dizaines d’enfants… Qui les a mangés ? »


 

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