Poème archaïque



Quand je serai mort,
Du haut de mon nuage
Je laisserai tomber des mots
Comme une pluie d’été
Pour dire aux hommes
de s’aimer
Je laisserai tomber des mots
En averses divines
Pour gicler leurs poitrines
Et leurs humeurs chagrines
Je laisserai tomber des mots
En rafales, en tornades,
Pour marteler leurs cœurs
Bonheur
Bonheur
Bonheur
Comme une pluie d’été.





Christian Vellas




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